Nous sommes en plein milieu rural, parmi les vignobles et vergers, mais non loin de la côte. Le 1er jour, nous filons à Rabbit island (île du lapin), qui est reliée par un pont, et sur laquelle il n’y a pas forcément de lapins, mais une réserve naturelle. La plage qui se dévoila derrière la forêt porte encore les traces de l’ouragan Gita qui est passé par ici 2 semaines plus tôt, mais elle est belle et nous y passons un bon moment à jouer au foot et au hochey de sable, avant que la marée montante ne nous chasse. Nous allons donc visiter Nelson plus tard dans l’après-midi mais à part la cathédrale caractéristique, et le joailler qui a forgé l’anneau original du film il n’y a pas grand-chose à y voir (c’est une ville où l’on peut voir des artisans d’art, mais le souffleur de verre ne souffle pas ce jour là.. C’est pourquoi le 2ème jour étant pluvieux, nous resterons à la maison au chaud à se regarder un bon film et faire des pancakes ! Le dernier jour alors que nous quittons à regret notre bel appartement à la ferme, nous décidons de tenter d’aller jusqu’au fameux parc Abel Tasman (qui porte le nom de l’explorateur hollandais qui découvrit sans y accoster car il eut des accrochages avec les maoris…). Nous ne prévoyons pas d’y camper (il y a 50 km de chemins de randonnées à y faire, mais les seuls refuges se réservent des mois en avance et il faut être en autonomie), et les enfants étant trop jeunes pour le kayak, mais nous découvrons les belles plages de Kaiteriteri (Golden sand : sable d’or) et l’Apple split (une roche ovale dans l’eau transparente, qui évoque une pomme coupée), un des icônes du parc, que Jonathan et Livio atteindrons à la nage pendant qu’Eliakim le dessinne. Nous restons jusqu’à ce que la marée montante réduise la plage dorée à une fine bande de sable noir. Nous quittons enfin la côte nord en direction du sud, pour rejoindre un camping près de Murchison