C’est dans un camping de cette petite ville portuaire que nous posons nos bagages, espérant y voir un coucher de soleil, et de beaux paysages côtiers. Nous ne sommes pas déçus par les paysages du Cap Foulwind, avec son air de Bretagne, les grosses déferlantes s’écrasant sur les rochers déchirés, et une colonie d’otaries (vue de loin) habitant ce territoire hostile à l’homme. Côté météo en revanche, le soleil n’est pas vraiment au rdv : il pleut ici en moyenne 12 mètres par an ! Les enfants profitent malgré tout du trampoline- un coussin d’air géant, avec des copains kiwis rencontrés au camping, et nous profitons aussi de la plage qui se trouve à 100 mètres à peine, et offre de belles vagues pour le bodyboard, bien que les courants soient traîtres ! Nous n’apercevons pas de pingouins bleus censés habiter le coin, et la pluie soudaine nous surprend a plusieurs reprises… heureusement que l’on peut se sécher facilement, ce qui ne serait pas le cas si nous étions en van ! Le dernier jour, nous faisons halte aux célèbres Pancake rocks à Punakaiki, des roches stratifiées semblables à des tas de crêpes érodées par la mer qui s’y engouffre en jaillissant et éclaboussant par endroits, c’est assez étonnant. Le lieu étant aussi très fréquenté, nous finissons par l’exploration d’une caverne proche, mais seuls !